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Comment évolue le prix du GNR ?

Depuis novembre 2011, les agriculteurs ne sont plus autorisés à faire fonctionner leurs engins agricoles au fioul domestique. Tracteurs, chargeurs ou encore moissonneuses s’alimentent aujourd’hui avec du gazole non routier, aussi connu sous l’acronyme GNR. Mais, comme pour le gazole, les prix du GNR ne cessent de s’envoler. Une hausse qui génère inévitablement des mécontentements du côté des exploitants. Entre cours du marché et tarif réduit, on fait le point sur le prix du GNR.  Le prix du GNR pour 2024 Après une brève baisse enregistrée en septembre 2023, le prix du GNR est reparti à la hausse pour impacter le secteur agricole. “Une tendance qui s’est poursuivie jusqu’au début de cette année 2024, explique Valentin Aparicio, fondateur et gérant de l’entreprise Integra®. D’après le ministère de l’Écologie, au 5 avril 2024, le prix TTC moyen du GNR était de 1,3389 €/litre. Une augmentation de quasi 2,4 % par rapport à la semaine précédente.” Si de mai jusqu’à début juin, le tarif a été revu à la baisse, cette bonne nouvelle aura été de courte durée puisque pour la semaine du 17 au 23 juin, le GNR est reparti à la hausse. Actuellement, comptez en moyenne 1 170 € les 1 000 L (18 € de plus par rapport à la semaine précédente).  Malgré cette hausse des prix, le Gouvernement avait annoncé, fin 2023, la suppression de l’avantage fiscal (TICPE) sur le GNR pour les agriculteurs. Mais, baisse des revenus de la profession, restriction des pesticides, concurrence déloyale… Cette annonce était de trop et avait mis le feu aux poudres dans le secteur agricole, car même si les tracteurs agricoles sont en pleine transformation, le gazole non routier est vital pour faire fonctionner les engins du secteur. Les agriculteurs avaient alors décidé d’exprimer leur mécontentement en bloquant la France début 2024. Suite à ces revendications, le Gouvernement s’est donc engagé au maintien de l’avantage fiscal et même à une simplification des démarches.  Prix du GNR : les changements fiscaux pour 2024 À partir du 1ᵉʳ juillet 2024, la TICPE sera directement déduite de la facture. La différence ?  Avant cette date, pour obtenir le tarif réduit sur le GNR, les agriculteurs devaient compléter une demande de remboursement sur Chorus Pro, un an après l’achat. En d’autres termes, les entreprises, jusqu’à cette date, devaient avancer la trésorerie des droits d’accise… Une démarche doublement pénalisante puisque les agriculteurs devaient à la fois gérer l’administratif de la demande et l’aspect financier de cette avance.  Grâce à la nouvelle réforme, à compter du 1ᵉʳ juillet 2024, les mêmes entreprises pourront bénéficier du tarif réduit et n’auront donc plus besoin de faire une avance de trésorerie. Comment bénéficier du tarif réduit sur le GNR ?  Pour bénéficier du tarif réduit « à la pompe », les exploitants agricoles et forestiers devront remplir un formulaire d’identification en ligne. Les mentions à remplir Voici les mentions à remplir dans le formulaire :  Ensuite, sur la partie identification des établissements consommateurs :  Après validation, une attestation sera générée. Elle devra être transmise à compter du 1ᵉʳ juillet 2024 aux distributeurs de GNR avant le premier ravitaillement, afin d’obtenir la réduction. À noter qu’elle est valable 3 ans et n’est à transmettre qu’une seule fois, sauf si l’entreprise change de situation. Et sans attestation, comment ça se passe ?  À partir du 1ᵉʳ juillet, si un exploitant ne parvient pas à produire l’attestation nécessaire avant la réception du GNR sur son site, la taxe sera appliquée au tarif standard. L’exploitant devra alors demander un remboursement en soumettant une requête sur le portail Chorus Pro en N+1. Bon à savoir  Dans un contexte où le prix du GNR connaît des fluctuations constantes, les réformes fiscales prévues pour 2024 promettent d’apporter une certaine stabilité et simplification pour les agriculteurs. C’est une bonne nouvelle pour le secteur agricole qui doit sans cesse planifier et optimiser ses coûts opérationnels. Chez Integra®, nous nous engageons à vous accompagner dans cette gestion complexe en vous offrant des solutions de mécanique industrielle durables. Contactez-nous. 

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Qu’est-ce que la VGP : vérifications générales périodiques ?

La VGP (vérification générale périodique) est aux engins de manutention et de chantier ce qu’est le contrôle technique pour les véhicules. En d’autres termes, il s’agit de vérifications réalisées de manière régulière sur les engins de levage, de chantier, et autres machines motorisées, pour s’assurer de leur état. Périodicité, procédure, différence avec la maintenance des machines industrielles… Découvrez tout ce qu’ il faut savoir sur les vérifications générales périodiques.  La VGP : de quoi s’agit-il ?  Comme son nom l’indique si bien, la VGP est une vérification générale périodique de l’état de certains équipements de travail. Attention, il ne s’agit pas ici de maintenance. La VGP ne doit pas être confondue avec l’entretien régulier et les vérifications habituelles qui doivent être réalisées sur les machines. Il s’agit d’un contrôle obligatoire, défini par l’arrêté du 1er mars 2004 et imposé aux chefs d’entreprise. En effet, ces derniers ne peuvent y déroger et doivent même rendre accessibles leurs équipements sans oublier de désigner une personne qualifiée pour réaliser la vérification. Alors, quel est le but de ce contrôle, d’autant plus qu’il ne concerne pas toutes les machines ?  Vérifications générales périodiques : la prévention des risques avant tout  Si la maintenance préventive permet d’éviter les pannes intempestives et les arrêts soudains de l’activité, la VGP n’a pas vraiment le même objectif. Certes, il s’agit ici de déceler les défaillances, tout comme la maintenance préventive, mais pas dans le but de préserver l’activité et la rentabilité de l’entreprise. “L’objectif premier de la VGP est surtout d’assurer la sécurité des travailleurs, explique Valentin Aparicio, fondateur et gérant de l’entreprise Integra®. Conformité des équipements vis-à-vis des normes en vigueur, détérioration du matériel, défaillance, état de conservation des appareils et accessoires… Tout est passé au crible afin de préserver la sécurité et la santé des collaborateurs.”  En effet, le parc d’une entreprise comporte de nombreux éléments qui possèdent tous leurs caractéristiques et leurs risques associés. En tant que responsable de la sécurité des collaborateurs, le chef d’entreprise se doit de mettre à leur disposition des équipements fiables et sécuritaires.  Il se doit également de se soumettre aux observations finales de la VGP et de procéder aux réparations et remplacements de pièces détachées si nécessaire. Courroies trapézoïdales, accouplements Lovejoy ou encore Omega… Chaque composant est susceptible de se détériorer avec le temps. La VGP permet d’agir rapidement. Bon à savoir : à l’image du contrôle technique qui est nécessaire pour la cession d’un véhicule, la vérification périodique sera également obligatoire en cas de revente d’un engin de chantier.  Quels sont les équipements concernés par la VGP ?  Comme indiqué plus haut, toutes les machines ne sont pas soumises à la VGP. En tout cas, de nombreux secteurs d’activité sont concernés. Qu’il s’agisse des travaux publics, du secteur agricole, de l’industrie, du bâtiment… Tous possèdent des engins qui seront soumis tôt au tard à la VGP.  Parmi les principaux équipements, nous pouvons citer les monte-charges, les tracteurs de plus de 600 kg et ceux qui ont été mis en circulation avant 1988, les presses, les centrifugeuses, les machines à meuler, les harnais de sécurité, mais aussi les niveleuses, les pelles, etc.  En grandes lignes, le matériel de terrassement, les engins de travaux souterrains, les machines pour battage et arrachage par injection, les appareils de levage, les échafaudages… sont concernés. Mais, il est difficile d’élaborer une liste complète tant les équipements concernés sont nombreux…  Qui, quand, et comment réaliser les vérifications périodiques ?  Quand ?  Comme le nom l’indique, ces vérifications sont périodiques. Alors à quelle fréquence et à quel moment de l’année doivent-elles être réalisées ? En règle générale, la VGP s’effectue une fois par an, souvent tous les six mois, et parfois tous les trois mois. Tout dépend de l’équipement. Les arrêtés du 5 mars 1993 et celui du 4 juin 1993 indiquent clairement la périodicité associée à chaque type d’engin. La note technique 9 du 2 août 1995 apporte également des précisions quant au contenu des vérifications à réaliser.  Bon à savoir : si la loi définit la périodicité de la VGP, il se peut que des vérifications soient réclamées en dehors des délais prévus. En cas d’accident du travail ou alors en cas de risques avérés de défaillance d’un équipement, l’inspection du travail peut réclamer une VGP. Pour cela, elle n’hésite pas à mandater un organisme agréé pour effectuer le contrôle et s’assurer de la conformité par rapport aux normes.  Qui ?  La VGP peut être réalisée par des personnes internes à l’entreprise, ou pas. En effet, pour réaliser de tels contrôles, des connaissances techniques pointues sont attendues. Ça ne s’improvise pas. Il n’est pas toujours évident d’avoir en interne des personnes possédant de telles compétences et qui connaissaient en plus les aspects réglementaires liés aux risques et à la prévention.  C’est pourquoi il est possible de faire appel à un organisme externe. C’est d’ailleurs l’option choisie par de nombreuses entreprises. Expert indépendant, constructeur d’engins, distributeur, organisme accrédité… Le choix est large pour réaliser les contrôles périodiques.  Attention : lorsque la demande vient de l’inspection du travail, ce sera forcément un organisme accrédité qui se chargera de faire la VGP. Le chef d’établissement pourra toutefois choisir librement l’organisme à qui il souhaite confier cette tâche. Pour cela, il devra choisir dans une liste fournie par le Cofrac (comité français d’accréditation).  Comment effectuer le contrôle des appareils ?  La personne chargée des vérifications doit se faire accompagner par une autre personne qui devra quant à elle conduire l’engin ou manœuvrer l’équipement. Elle pourra également être assistée d’un mécanicien si elle doit accéder à des parties internes à la machine, par exemple.  L’examen commence par un petit inventaire des informations concernant l’engin : marque, modèle, numéro de série, etc. Ensuite, la machine est inspectée visuellement avant de procéder à la conduite et aux manipulations. Pneumatiques, organes de commande, ventilation, batteries, éléments de protection, tout est passé au peigne fin.  Enfin, le contrôle se conclut par un rapport d’intervention qui indique les anomalies constatées, les causes possibles

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Tout savoir sur le fabricant de courroies Gates

Si vous vous intéressez de près ou de loin à la courroie (et notamment à la courroie trapézoïdale), une marque n’a pas pu vous échapper. Gates, leader mondial dans la fabrication de courroies et de produits hydrauliques, se distingue sur le marché de par son innovation, sa fiabilité et la qualité de ses produits. Voici tout ce que vous devez savoir sur le fabricant Gates.  Gates : le spécialiste de la fabrication de courroie  Les débuts de l’entreprise Pour bien comprendre l’histoire et le début de Gates, il faut remonter en 1911. Charles Cassius Gates achète alors une société de pneus et de caoutchouc et ouvre une boutique à Denver. Jusque-là, rien de très palpitant. Mais, la véritable aventure commence un peu plus tard avec un produit révolutionnaire : la courroie trapézoïdale. Une innovation qui a de suite propulsé notre fabricant sur le devant de la scène. Et pour cause, véritable révolution dans le domaine de la transmission, cette courroie, grâce à sa forme, permet un meilleur contact sans glissement avec les poulies. C’était le début de l’ascension pour Gates.  En 1946, Gates met au point la courroie synchrone qui permet elle aussi un contact sans glissement. Au fil des décennies, le fabricant n’a cessé d’innover, de se diversifier et d’élargir sa gamme de produits. Il continue de développer ses projets de transmission de haute performance et s’établit alors comme une vraie référence sur le marché industriel et pour de nombreux secteurs.  Une croissance mondiale  Aujourd’hui, le souvenir de la petite entreprise américaine de Denver est bien loin. Gates est devenu un géant mondialement connu qui compte des milliers de collaborateurs et de nombreux sites répartis à travers le monde. Gates bénéficie d’un réseau de distribution étendu pour assurer une disponibilité ultra rapide de tous ses produits référencés. Car oui, ses produits sont très demandés. Et pour cause, Gates innove constamment. Même si son héritage d’innovation est suffisamment large, le fabricant repousse toujours les limites et investit continuellement dans la recherche et développement. Objectif : que les produits conçus dépassent les exigences des clients.  Gates : de nombreux partenariats et collaborations Pour développer des solutions sur mesure et toujours améliorer sa gamme de produits, Gates collabore avec des partenaires issus de différents secteurs qui renforcent sa capacité à innover. L’entreprise est de plus omniprésente et toujours prête à promouvoir les meilleures pratiques industrielles, ce qui fait d’elle un exemple et une véritable référence sur le marché industriel.  Une vision à part de l’industrie, tournée vers l’avenir Gates possède une vision moderne de l’industrie. C’est pourquoi il cherche constamment à développer des produits qui garantissent aux utilisateurs une économie de coûts, mais aussi d’énergie. Pour cela, il recourt non seulement à des matériaux de grande qualité pour concevoir ses pièces, mais aussi à des procédés de fabrication à la pointe. Les produits Gates sont durables, fiables, même dans les conditions les plus extrêmes. Recherche, ressources humaines et matérielles… Gates mobilise tout pour repousser les limites et proposer des produits uniques.  Répondre aux besoins des utilisateurs, c’est son objectif, oui, mais ce que souhaite véritablement notre fabricant de courroies, c’est anticiper leurs attentes, sans pour autant mettre de côté les problématiques actuelles. En effet, Gates s’engage à adopter des pratiques durables et à réduire son empreinte carbone. Ces efforts s’inscrivent dans une stratégie qui vise à promouvoir la durabilité environnementale. Pour cela, Gates vise également la conception de produits plus écologiques. Par exemple, la nouvelle génération de courroies du constructeur est connue pour offrir des performances très élevées tout en utilisant moins de matériaux et en générant moins de déchets.  Chez Integra®, nous avons la même vision et nous partageons le même engagement envers la durabilité. Nous sommes convaincus qu’il est possible d’avancer, d’innover et de proposer des solutions toujours plus performantes, tout en restant fidèles à nos engagements et en prenant à cœur les défis environnementaux actuels.  La gamme Gates : des pièces détachées de qualité supérieure La courroie de transmission : le produit phare du fabricant Gates C’est sans aucun doute le produit qui a fait la réputation du fabricant. C’est en 1917 que Gates met au point la première courroie trapézoïdale. Elle sera suivie en 1946 de la courroie synchrone. Les modèles ont bien évolué depuis. Courroies trapézoïdales, synchrones, courroies crantées, dentées… “Les courroies Gates sont réputées pour leur durabilité et leur efficacité, explique Valentin Aparicio, fondateur et gérant de l’entreprise Integra®. Utilisées dans une grande variété d’applications, qu’il s’agisse de machines issues du secteur industriel, agricole ou automobile, ces composants offrent une puissance fiable et limitent les failles. Integra® vous propose également toute une gamme de courroies adaptées à vos besoins, performantes et précises, parfaites pour relever tous vos défis industriels. Courroies synchrones ou trapézoïdales, elles sont toutes reconnues pour leur robustesse inégalée”.  Des solutions hydrauliques Pour multiplier ses parts de marché, le fabricant se positionne également sur de nombreux autres segments. Gates, ce sont donc aussi des solutions hydrauliques, comme des tuyaux, des raccords ou encore des adaptateurs. Ces produits sont conçus et pensés pour résister aux conditions de fonctionnement extrêmes sans sourciller, tout en offrant constamment des performances optimales.  Des produits industriels Poulies, pignons, tendeurs, thermostats… Gates offre une large gamme de produits industriels, très techniques et de très haute qualité. L’innovation est au cœur de la stratégie du fabricant qui investit massivement en R&D pour créer des produits toujours plus performants et qui répondent aux besoins évolutifs actuels. Agriculture, automobile, manutention, fabrication… Gates s’adresse à de multiples secteurs d’activité en proposant des solutions innovantes et spécifiques.  Grâce à son histoire, la qualité de ses produits et ses innovations constantes, Gates a su se hisser au fil du temps au rang de leader dans le secteur industriel, parmi les plus grandes marques. Que ce soit pour ses courroies de transmission ou les autres produits de sa gamme, Gates demeure un partenaire de confiance pour tous vos projets industriels grâce à un catalogue de pièces de rechange de qualité imbattable.

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Comment élaborer un plan de maintenance préventive ? Les 7 étapes incontournables

La maintenance préventive est cruciale pour le bon fonctionnement, la pérennité et la rentabilité de votre activité. Grâce à des actions planifiées, elle permet de détecter très tôt les soucis et les défaillances, pour éviter les pannes et les incidents majeurs. Mais, si elle est cruciale, la maintenance préventive ne doit pas pour autant être improvisée. Au contraire, elle doit répondre à des étapes bien précises, qui assureront sa réussite et le succès de votre projet. Alors, comment élaborer un plan de maintenance préventive efficace ? Voici les 7 étapes à suivre.  Étape 1 : identifier les équipements concernés C’est la toute première étape à ne pas manquer. Elle consiste à dresser une liste où vous répertoriez tous les équipements, machines et ressources qui devront faire l’objet d’une maintenance préventive. Sur cette liste figurent bien souvent les équipements les plus “critiques”, c’est-à-dire ceux qui, lorsqu’ils tombent en panne, paralysent une bonne partie de l’activité et sont très dommageables pour l’entreprise. Ce sont aussi ceux dont la panne serait synonyme de risque pour la sécurité des travailleurs, ou encore ceux dont la panne entraînerait de graves pertes de production ou des coûts très élevés de réparation. Alors, à vos crayons ! Aucune machine ne doit passer à la trappe !  Étape 2 : définir les tâches et actions de maintenance préventive Ici, on entre dans le vif du sujet. Maintenant que vous connaissez les équipements et machines concernés, il est temps de définir les tâches de maintenance souhaitées. Est-ce que votre machine a besoin d’une inspection visuelle ? D’un nettoyage régulier (élimination des poussières, des saletés et des débris qui peuvent nuire au bon fonctionnement) ? Est-ce que vous prévoyez une lubrification, un remplacement des pièces, le tout finalisé par des tests fonctionnels ? C’est à cette étape que votre choix s’affine.  Étape 3 : déterminer un planning de maintenance préventive Les choses se concrétisent et votre plan de maintenance commence à prendre forme. Il est temps de passer au planning. La fréquence des opérations de maintenance doit être déterminée en fonction des recommandations du fabricant, mais aussi de l’utilisation de vos équipements et des conditions de fonctionnement. Une analyse des données historiques de maintenance (si vous en avez) peut également aider à établir des intervalles de contrôle optimaux. Fréquence, tâches à effectuer, ressources nécessaires… Tout doit être détaillé sur ce calendrier de maintenance qui pourra être mensuel, trimestriel, semestriel ou encore annuel. N’oubliez pas de vérifier la bonne répartition des tâches, au risque de vous retrouver avec une surcharge de travail.  Étape 4 : créer des listes de contrôle La maintenance préventive a de nombreux avantages. Mais, chaque opération de maintenance doit tenir compte d’une liste de contrôle que vous aurez pris soin de détailler. Cette liste devra inclure toutes les étapes à suivre, mais aussi les outils requis, sans oublier les critères d’inspection. Plus cette liste de contrôle est détaillée, plus vous facilitez votre maintenance à venir. Usure, dysfonctionnements, état de fonctionnement… Tout doit être répertorié.  Étape 5 : former le personnel à la maintenance préventive Pour exécuter les tâches définies, le personnel désigné doit être suffisamment formé et posséder des compétences techniques. Cela inclut la compréhension des procédures, mais aussi l’utilisation des outils appropriés, sans oublier la connaissance des normes ! “Si ce n’est pas possible, alors n’hésitez pas à faire appel à un prestataire externe, insiste Valentin Aparicio, fondateur et gérant de l’entreprise Integra®. La maintenance préventive, ça ne s’improvise pas ! Nos équipes sont formées pour élaborer des plans de maintenance préventive sur mesure et pour prévoir les pannes les plus subtiles !” Étape 6 : Utiliser un système de gestion de la maintenance et des outils de suivi Pour faciliter la planification, mais aussi et surtout le suivi de vos opérations de maintenance, l’utilisation des outils de gestion de la maintenance assistée par ordinateur (GMAO) est un véritable plus. Il s’agit de logiciels qui permettent de gérer les calendriers, d’enregistrer les tâches effectuées, de suivre les stocks de pièces de rechange (courroies trapézoïdales, accouplements élastiques, cardans, etc.)  et même d’analyser les performances des équipements. Une véritable avancée dans le domaine de la maintenance préventive dont vous auriez tort de vous priver.  Étape 7 : surveiller pour ajuster le plan de maintenance préventive Un plan de maintenance préventive bien conçu dès le départ, c’est possible, mais c’est rare. C’est pourquoi il est important de surveiller son efficacité. Des ratés, des manquements, des imprécisions… Il est possible d’y remédier et d’y apporter de l’amélioration continue, à condition de surveiller. Pour cela, vous devez collecter les données concernant les pannes, les temps d’arrêt de production, les coûts de maintenance. C’est sur la base de ces informations collectées que vous pourrez ajuster votre plan et aboutir à quelque chose de vraiment efficace. Ajout ou suppression de tâches, nouvelles fréquences… N’hésitez pas à apporter les modifications qui vous semblent pertinentes pour optimiser votre plan. Et pour cela, ayez toujours à l’esprit que la qualité et la sécurité doivent être omniprésentes. Assurez-vous que chaque tâche soit réalisée dans le respect des normes de sécurité et qu’elle réponde aux exigences de qualité de votre entreprise.  Élaborer un plan de maintenance préventive est un processus essentiel qui passe inévitablement par différentes étapes si vous voulez qu’elle soit une réussite. Integra® vous aide à concevoir votre plan de maintenance assorti d’une stratégie efficace pour la réussite à long terme de vos opérations industrielles. Alors, contactez-nous et faites de votre maintenance préventive bien plus qu’une bonne pratique. 

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Tout savoir sur la maintenance préventive

Assurer le bon fonctionnement et la longévité des machines, limiter les casses et les arrêts intempestifs… C’est l’objectif des dirigeants d’entreprise. Quel que soit le secteur d’activité (ferroviaire, agricole, marine, etc.), les pannes et les défaillances sont plus que redoutées. Pour les éviter au maximum, la maintenance préventive est votre meilleure alliée. Alors, pourquoi et comment procéder ? On vous dit tout sur les meilleures pratiques à mettre en œuvre.  La maintenance préventive : de quoi s’agit-il ?  La maintenance préventive est une approche proactive qui consiste à planifier, vérifier, inspecter régulièrement ses machines, dans le but de détecter l’anomalie avant que celle-ci ne se transforme en panne. Elle s’oppose complètement à la maintenance corrective qui, elle, intervient après l’incident. Pour résumer, là où la maintenance corrective répare quand quelque chose se casse, la maintenance préventive permet d’anticiper.  Les différents types de maintenance préventive La maintenance préventive se divise elle-même en différentes catégories, qui diffèrent en fonction du site de travail, mais aussi des exigences et de l’objectif de l’entreprise.  L’entretien périodique Il s’agit de la maintenance basée sur le temps. Elle est réalisée à intervalles réguliers, tout au long de l’année, sur les équipements identifiés. Encore appelée maintenance préventive programmée, elle s’effectue chaque semaine, chaque mois ou chaque année, et se base sur les directives du fabricant, mais aussi sur le MBTF, un indicateur qui permet de connaître le temps moyen entre deux défaillances.  La maintenance basée sur les performances  Ce type de maintenance, également nommée maintenance basée sur les compteurs, est réalisé quand un relevé de compteur indique qu’un équipement doit être réparé. Ces relevés  sont basés sur des déclencheurs temporels ainsi que sur des variables courantes qui comprennent des données telles que les heures utilisées, les pièces produites ainsi que la pression générée. La maintenance prédictive Il s’agit d’un type de maintenance préventive qui se base sur des technologies modernes telles que des capteurs, pour détecter les soucis et générer un ordre d’intervention. Par conséquent, c’est une méthode qui n’exagère pas les procédures de maintenance puisqu’elle se base véritablement sur des indicateurs réels.  La maintenance prescriptive Celle-ci se base sur les données et utilise une technologie de pointe, comme l’IA par exemple, pour les transformer en informations fiables et exploitables. Une véritable avancée capable de générer des recommandations spécifiques à la situation.  De nombreux bénéfices pour vos machines Vous l’aurez compris, la maintenance préventive est un véritable atout pour vos machines et l’activité tout entière. Même si elle nécessite de l’organisation et un certain budget, et même si elle peut paraître chronophage, vous devez à tout prix vous y mettre.  Zoom sur le plan de maintenance préventive Vous souhaitez mettre en place une maintenance préventive pour vos machines ? Excellente idée, mais cela ne s’improvise pas. Sa mise en œuvre nécessite une approche méthodique en plusieurs étapes. Vous devez tout d’abord déterminer les équipements qui sont essentiels à vos opérations, c’est-à-dire les machines critiques sur lesquelles une panne pourrait être fatale pour votre activité. Vous devez ensuite analyser les besoins de maintenance de chacune des machines répertoriées. Passez ensuite à la définition de la fréquence à laquelle chaque machine devra bénéficier d’une supervision et d’un entretien. Une tâche laborieuse, on vous l’accorde. “C’est pourquoi l’aide et l’œil aiguisé d’un professionnel sont toujours les bienvenus pour concevoir ce plan de maintenance préventive, indique Valentin Aparicio, fondateur et gérant de l’entreprise Integra®. Nous vous aidons justement à réaliser votre projet de maintenance. Plan sur mesure, installation de pièces détachées de qualité, équipe expérimentée… Nous rassemblons tous les ingrédients essentiels pour définir un plan de maintenance préventive de qualité.”  Enfin, n’oubliez pas de planifier les ressources nécessaires et de mettre en place un système de suivi et de reporting pour que votre plan de maintenance préventive soit le plus efficace possible.  Pourquoi la maintenance préventive est-elle de plus en plus répandue ?  S’il y a encore quelques dizaines d’années c’est la maintenance corrective qui dominait, aujourd’hui elle est complètement délaissée. Alors, pourquoi ? Tout d’abord parce que les corrections non planifiées sont très coûteuses. Arrêts imprévus, immobilisation des machines et de l’activité… La productivité en prend un coup et la rentabilité aussi.  Ensuite, les équipements sont aujourd’hui de plus en plus complexes. Lorsqu’une machine tombe en panne, c’est bien souvent l’ensemble de la ligne de production qui est impactée. La maintenance préventive permet d’avoir une vue d’ensemble. Enfin, la baisse du coût des capteurs, mais aussi les avancées technologiques ont permis de mettre en place une maintenance prédictive de plus en plus précise. Des solutions modernes capables d’interpréter des données de plus en plus complexes et l’entrée de l’IA dans les milieux industriels ont facilité sa mise en œuvre. Vous l’aurez compris, si jusque dans les années 70, c’est la maintenance corrective qui dominait largement, aujourd’hui, la maintenance préventive prend le dessus. Il faut toutefois savoir qu’elle peut se transformer en échec si elle est mal programmée ou mal planifiée. C’est pourquoi il est important de confier cette tâche à un professionnel. Integra® vous aide à planifier votre maintenance préventive. Faites appel à notre équipe.

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Maintenance préventive : pourquoi vous devriez absolument vous y mettre ?

Avec la maintenance préventive, l’expression « prévenir plutôt que guérir » prend tout son sens, même en mécanique industrielle ! Cette approche proactive d’optimisation des équipements consiste à planifier des inspections et des entretiens réguliers avant que les problèmes ne surgissent. En tant que spécialiste en maintenance de machines industrielles, nous vous expliquons pourquoi les tâches de maintenance préventive sur des systèmes ou des machines ne doivent pas être considérées comme une option. Qu’est-ce que la maintenance préventive ? Maintenance préventive : définition  La maintenance préventive permet d’éviter les pannes grâce à des opérations de maintenance régulières sur les machines. Des interventions sont planifiées à intervalles réguliers pour prévenir les pannes et maintenir les équipements en bon état de fonctionnement. C’est une approche proactive qui utilise des technologies de surveillance et d’analyse pour détecter les signes avant-coureurs de défaillance d’un équipement et planifier les réparations ou les remplacements nécessaires avant qu’une panne ne se produise. Elle peut aider à réduire les coûts de maintenance et les temps d’arrêt imprévus. Maintenance préventive VS maintenance corrective On peut l’opposer à la maintenance corrective qui est une approche réactive qui consiste à réparer ou remplacer un équipement défectueux après qu’une panne ou un dysfonctionnement aient été détectés. Cette maintenance peut être coûteuse et entraîner des temps d’arrêt imprévus.  Au début de l’ère industrielle, la maintenance était principalement corrective. Les machines et les équipements tombaient en panne et étaient réparés ou remplacés seulement à ce moment-là. À mesure que les machines se sont perfectionnées et modernisées, la maintenance préventive ou planifiée est devenue plus courante. Aujourd’hui, de nombreuses entreprises utilisent des stratégies de maintenance prédictive et préventive pour réduire les temps d’arrêt imprévus qui nuisent à leur productivité. Des étapes bien rodées La maintenance préventive d’une machine suit plusieurs étapes. Elles sont indissociables pour que le processus atteigne son objectif d’efficacité et de fiabilité. Définition et planification des tâches   La première étape consiste à planifier les actions de maintenance préventive en fonction des recommandations du fabricant, des données historiques de maintenance et des conditions d’utilisation de l’équipement. “C’est une étape très importante, explique Valentin Aparicio, fondateur et gérant de l’entreprise INTEGRA®. On a souvent tendance à remettre au lendemain ce type de planification. Et pourtant, les pannes ne préviennent pas et arrivent toujours au plus mauvais moment. C’est pourquoi Integra® assure votre maintenance sur site, mais élabore également votre plan de maintenance sur mesure !  Les inspections Vérifications visuelles, analyses d’huile, mesures de vibrations, de la tension des courroies, de la pression, contrôle des niveaux… Les inspections régulières sont la clé pour détecter les signes avant-coureurs de défaillance. L’entretien Une fois l’inspection réalisée, les tâches détectées comme urgentes sont réalisées rapidement. Les entretiens de maintenance sont, eux, effectués à intervalles réguliers pour maintenir l’équipement en bon état de fonctionnement. Suivi et analyse des actions de maintenance préventive Prévenir les pannes, c’est aussi suivre et analyser les données récoltées lors des opérations de maintenance. Répertorier les dates des entretiens, des réparations effectuées, des défaillances constatées permet d’anticiper encore mieux les futures défaillances en identifiant les pièces ou les équipements qui faiblissent fréquemment. Les avantages d’une maintenance préventive bien planifiée Suivre un calendrier de maintenance planifiée présente plusieurs avantages aux entreprises qui le mettent en place. Une visibilité sur les entretiens à venir La prévisibilité apportée par un calendrier de maintenance préventive facilite l’organisation des opérations d’entretien. Les équipes peuvent ainsi anticiper les besoins en pièces détachées, en main-d’œuvre et en temps, ce qui réduit les perturbations et les retards de production. Une réduction des temps d’arrêt non planifiés grâce à la maintenance préventive Les temps d’arrêt non planifiés ont des conséquences sur la productivité et la rentabilité de l’entreprise. En identifiant et en corrigeant les problèmes potentiels avant qu’ils ne se déclarent, les équipes de maintenance peuvent éviter les pertes de production engendrées. Et ce d’autant plus que la plupart des pièces détachées sont peu coûteuses, comme un accouplement mécanique ou une courroie trapézoïdale. Des équipements industriels plus efficaces et durables  La maintenance préventive profite aussi aux équipements industriels. Grâce aux contrôles et aux entretiens, les équipes de maintenance peuvent prolonger la durée de vie des machines et réduire les coûts de remplacement. Maintenir les équipements en bon état de fonctionnement améliore également la qualité des produits finis. De plus, c’est une pratique plus respectueuse de l’environnement, car elle incite les entreprises à économiser les ressources. En détectant les anomalies potentielles avant qu’elles ne se transforment en pannes majeures, elles évitent le remplacement complet d’une machine ou le changement prématuré de pièces usées.  Une sécurité renforcée En identifiant et en corrigeant les problèmes potentiels, les équipes de maintenance peuvent réduire les risques d’accident. Les installations sont maintenues en bon état et en conformité avec les normes et les réglementations en vigueur. Suivre un calendrier de maintenance planifiée est plus qu’une précaution. C’est une décision stratégique pour l’entreprise. La maintenance préventive est en effet un investissement rentable si vous souhaitez optimiser vos opérations et votre productivité. N’attendez plus pour mettre en œuvre un plan de maintenance préventive pour vos machines et vos systèmes, et contactez INTEGRA®.

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Tracteur électrique Seederal

Tracteur électrique Seederal : une solution française et réaliste ?

Depuis 2020, Seederal travaille sur le premier tracteur électrique de grande autonomie qui répond aux attentes des agriculteurs. L’ambition de cette jeune startup brestoise est de réduire pour de bon notre dépendance aux énergies fossiles. Le tracteur électrique Seederal  permettrait donc de produire 90 % de moins de CO2 que les modèles traditionnels. Voici tout ce qu’il faut savoir sur cette belle avancée technologique et écologique. Tracteur électrique Seederal : un prototype français dévoilé en mai 2024 Seederal Technologies est une jeune start-up brestoise créée en 2021. Ses fondateurs Arthur Rivoal et Antoine Venet ont travaillé pendant 3 ans sur un prototype de tracteur 100 % électrique avec l’aide de spécialistes des batteries, du machinisme agricole et de l’industrie automobile.  À l’été 2023, la startup a déposé plusieurs brevets et lancé son prototype pour concrétiser son projet en automne. C’est le début d’une campagne d’essai qui durera un an, ce printemps, aux champs, à l’occasion des semis. Au programme : semis direct dans un couvert et déchaumage.  Bon à savoir : C’est la technique du rétrofit qui a été utilisée pour ce prototype. Mais, le tracteur de série dont la production est prévue pour 2025 sera, lui, construit entièrement par Seederal. Un tracteur sans boite de vitesse et 100 % électrique Tracteur électrique Seederal : un véhicule agricole au coût plus élevé…  Destiné aux travaux de grandes cultures, le tracteur 100 % électrique Seederal développe une puissance de 160 chevaux. Conçu pour tenir une journée complète de travail, il est équipé d’une chaîne de traction électrique sans boîte de vitesses : une architecture complètement nouvelle qui est une première sur le marché du tracteur ! Le tracteur électrique de Seederal dispose d’une puissance de sortie de batterie de 120 kW, ce qui équivaut à environ 160 chevaux. Cette puissance est entièrement disponible pour entraîner les roues du tracteur. Pour qu’il soit compatible avec tous les outils de l’exploitation, il a une prise de force arrière. Il peut aussi avoir une prise de force avant en option, avec un relevage avant et bien sûr un circuit hydraulique pour alimenter les outils. Bien que le coût initial du tracteur électrique Seederal puisse être jusqu’à 50 % plus élevé que celui d’un modèle standard équivalent, les économies pour l’agriculteur sur la durée d’amortissement de sept ans sont estimées à environ 30 à 40 %. … mais 100 % électrique  Vous l’aurez compris, la grande particularité du tracteur Seederal est qu’il est 100 % électrique et compatible avec les bornes de recharge électriques automobiles. Il faut savoir que la technologie électrique est particulièrement adaptée aux travaux de traction en raison du poids des batteries. En effet, celles-ci permettent d’augmenter l’adhérence des roues au sol, et d’améliorer la traction et la capacité de charge du tracteur. Sans oublier que les exploitations agricoles qui produisent elles-mêmes de l’électricité pourraient recharger la batterie du tracteur pendant les heures creuses, et même être rémunérées en déchargeant la batterie pendant les heures de pointe pour aider à équilibrer le réseau électrique.  Le tout électrique présente donc de nombreux avantages pour le monde agricole. Côté pièces détachées, si le passage à l’électrique simplifie la maintenance, de nombreuses pièces mécaniques demeurent (comme un cardan agricole, par exemple). Tracteur électrique : est-ce vraiment une bonne idée ? “Si l’électrique en a séduit plus d’un dans l’automobile, on ne peut pas en dire autant pour le monde agricole, déplore Valentin Aparicio, fondateur et gérant de l’entreprise Integra®. Il a beau être de plus en plus présent sur les petits engins, l’électrique est encore loin de s’imposer sur les tracteurs. Nombreux sont ceux qui considèrent les temps de charge et l’autonomie comme des freins considérables.”  Pour y remédier, deux solutions sont envisageables :  Cependant, les prototypes de tracteurs électriques en cours de développement affichent une autonomie de 8 heures. L’objectif est donc de travailler sur la densité énergétique des batteries pour offrir une puissance et une autonomie suffisantes, le tout dans un encombrement compatible avec le gabarit d’un tracteur. Le tracteur électrique Seederal se présente-t-il comme une solution efficace pour décarboner l’agriculture ? Une chose est certaine, les tracteurs électriques sont l’une des solutions les plus prometteuses, avec des avantages écologiques, économiques et pratiques pour les agriculteurs. Reste à savoir si les tracteurs électriques pourront répondre aux besoins de tous les types d’exploitation, de travaux du sol et de tâches agricoles.

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Présentation du tracteur Lintrac 70

Le nouveau tracteur d’entrée de gamme à variation continue de Lindner fait une arrivée remarquée. Compact et économique, il offre une puissance et une efficacité répondant parfaitement aux besoins des polyculteurs, des éleveurs et des accoroutistes. Mais, quels sont ses points communs et ses différences avec les autres tracteurs de la gamme ? Pourquoi le tracteur Lintrac 70 est-il autant apprécié ? Toutes les réponses dans cet article. Focus sur Lindner et sa gamme Lintrac Lindner est une entreprise autrichienne spécialisée dans la fabrication de tracteurs agricoles. Fondée en 1948 par Hermann Lindner, l’entreprise est reconnue pour la fiabilité, la polyvalence et la performance aussi bien en prairie qu’en montagne de ses tracteurs. Le constructeur propose une gamme variée de véhicules, adaptés aux besoins des petites et moyennes exploitations agricoles. La gamme Lintrac se distingue par sa maniabilité exceptionnelle. Ses tracteurs polyvalents combinent les fonctionnalités d’un tracteur traditionnel, d’une faucheuse de pente et d’un chargeur de jardin. Moteur puissant, direction à 4 roues, centre de gravité bas, capacité de chargeur frontal, traction complète… sont autant d’éléments qui leur permettent de s’adapter à tous types de terrains.  Le Lintrac 70 vient compléter cette série composée du Lintrac 80, 90, 100 110, 130, 75 LS, 95 LS, 115 LS en se positionnant comme un modèle d’entrée de gamme.  Tracteur Lintrac 70 : simplicité et agilité au rendez-vous Le Lintrac 70 est un tracteur plus simple et plus compact que les autres modèles, bien que ses dimensions et son poids soient quasiment identiques à ceux du Lintrac 75 LS. Il pèse précisément 3,8 tonnes. Dénué de fioritures, le Lintrac 70 ne possède ni direction sur les quatre roues, ni de suspension de l’essieu avant, ni de siège à suspension pneumatique. Le siège suspendu mécaniquement absorbe cependant les secousses efficacement. Comme les autres tracteurs de la série Lintrac, le Lintrac 70 est agile sur route grâce à sa transmission à variation continue. Il a un confort de conduite équivalent à celui du Lintrac 80 Ldrive grâce à sa commande Ldrive dans l’accoudoir droit et ses quatre modes de conduite qui proposent une expérience de conduite intuitive à l’opérateur. La pédale de frein permet aussi d’augmenter l’efficacité du freinage moteur en figeant le rapport de transmission, assurant ainsi une conduite plus sûre et maîtrisée. Un poste de travail ergonomique et confortable Fidèle à sa réputation, Lindner offre au Lintrac 70 une cabine tout aussi confortable qu’aux autres modèles de la série. “Cet espace panoramique avec fenêtre de toit garantit d’ailleurs une vue parfaitement dégagée de tous les côtés, ajoute Valentin Aparicio, fondateur et gérant de l’entreprise Integra®. Le pare-brise et la vitre arrière peuvent s’ouvrir largement pour le confort du conducteur qui peut également régler le volant en hauteur et en inclinaison.” Le Lintrac 70 dispose d’un véritable accoudoir multifonction avec trois zones opérationnelles claires qui assurent au chauffeur ergonomie et facilité d’utilisation. Comme ses homologues, il offre une conduite d’une simplicité déconcertante : il suffit de démarrer le moteur, de choisir la direction, d’accélérer et de tourner le volant  ! La molette de commande Ldrive, située sur l’accoudoir du siège permet d’ajuster en continu et de manière dynamique la vitesse de déplacement. Le Lintrac 70, c’est donc une conduite agréable et sans effort, même lors de longues heures de travail sur le terrain. Zoom sur la motorisation du tracteur Lintrac 70 Le Lintrac 70 est équipé d’un moteur Perkins d’une cylindrée de 3,6 litres qui fournit une puissance de 74,7 kW/101 CH. Il développe un couple de 450 Nm à 1500 tr/min avec une remarquable réserve de couple de plus de 40 %. Ces caractéristiques garantissent une excellente capacité de démarrage, notamment lors des montées en pente et lors des opérations de traction. Le moteur Perkins Syncro, c’est également moins de consommation, moins d’émissions, une réduction du bruit et des vibrations et une grande facilité d’entretien. Globalement, le tracteur Lintrac est mécaniquement assez simple et facile à réparer. D’ailleurs, INTEGRA® vous propose une large gamme de pièces détachées pour l’entretien de cet appareil. Qu’il s’agisse d’un cadran agricole ou d’une chaîne agricole de qualité, n’hésitez pas à nous contactez.  Bien qu’il soit plus petit, le Lintrac 70 a tout d’un grand ! Malgré sa simplicité, il reste un tracteur robuste et fiable, prêt à relever les défis de l’agriculture moderne. Il associe la technologie de pointe de la transmission à variation continue de ZF à une gestion de transmission Lindner aussi simple qu’efficace. Un mariage pour le moins subtil qui a donné naissance à un tracteur compact et économique, qui répond aux attentes des utilisateurs les plus exigeants !

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Tracteur moderne John Deere®

Des tracteurs agricoles en pleine transformation

L’invention du tracteur ne remonte qu’à la fin du XIXe siècle. Pourtant, il a depuis connu une croissance fulgurante en passant d’un ratio d’un tracteur pour 200 exploitations avant 1940 à une moyenne de 2,2 tracteurs par exploitation aujourd’hui. Cette évolution témoigne bien de l’importance croissante de cet engin dans le monde agricole. Et ces dernières années, c’est la puissance des tracteurs vendus qui s’est multipliée. Retour sur cette mutation profonde des tracteurs agricoles. Historique de l’évolution du tracteur agricole Les premières transformations Les premiers tracteurs sont apparus aux USA dans les années 1880. Ils étaient lourds et peu mobiles. Quelques années plus tard, le premier tracteur à essence voit le jour et transforme le monde agricole. Certaines tâches autrefois fastidieuses et chronophages disparaissent alors peu à peu. À partir de l’invention du pneu agricole en 1930, les roues crantées en fer laissent place aux roues sur pneumatiques. Dès lors, cette technologie ne cesse d’évoluer pour offrir de meilleures performances sur terrains accidentés.  Dans les années 1950 a lieu une nouvelle révolution, celle du diesel. Là encore, les performances des tracteurs continuent de s’améliorer grâce à la puissance et aux rendements du moteur diesel. Vers 1970, ce sont les tracteurs 4 roues motrices qui émergent, facilitant encore plus le travail des agriculteurs au quotidien. Ils évoluent rapidement sur le plan technique pour mieux répondre à leurs besoins et offrir une meilleure maniabilité sur les routes et les champs. L’électronique arrive à bord des tracteurs Dans les années 1980, c’est l’électronique embarquée qui fait son apparition à bord des tracteurs, avec des ordinateurs de bord, des dispositifs de guidage, de contrôle de la prise de force et de surveillance de la pression des pneus, ainsi que des systèmes de navigation par satellite (GPS). Depuis, les fabricants de tracteurs ont continué à innover dans ce domaine, en développant des systèmes électroniques toujours plus avancés. Dans les années 2010, les systèmes de guidage automatique ont été introduits, permettant aux tracteurs de se déplacer de manière semi-autonome dans les champs. Enfin, durant la décennie suivante, les systèmes d’intelligence artificielle sont mis au point et déployés. Les agriculteurs peuvent désormais se faire assister par une IA qui optimise les performances du tracteur et améliore le confort de conduite. Des moteurs en constante montée en puissance Selon les données du SIV (Système d’Immatriculation des Véhicules), la puissance moyenne des tracteurs tournait autour des 150 chevaux en 2017. Elle a fortement progressé ces dernières années pour passer entre 2017 et 2023 de 150 à 169 chevaux. En 2022, elle se situait d’ailleurs entre 165 et 170 chevaux.  Aujourd’hui, de plus en plus de tracteurs de forte puissance dépassant les 200 chevaux sont vendus. Les deux catégories de puissance qui ont le plus prospéré au cours des deux dernières années sont celles de 230 à 239 chevaux et de 350 à 359 chevaux. Pendant ce temps, le nombre de tracteurs de moins de 100 chevaux a diminué de moitié depuis 2017, tandis que ceux de plus de 300 chevaux ont été multipliés par 2. La puissance des tracteurs neufs poursuit donc une hausse constante. Cette augmentation de la puissance a été rendue possible grâce à l’amélioration de la technologie des moteurs, notamment en ce qui concerne la combustion du carburant, la réduction des émissions polluantes et l’optimisation de la consommation de carburant. Des pièces mécaniques agricoles qui n’en finissent pas d’évoluer  Si les tracteurs agricoles sont en pleine transformation, les pièces mécaniques du secteur ne sont pas en reste. C’est d’ailleurs le cas des chaînes agricoles et cardans agricoles qui ont connu au fil des années des évolutions majeures. Objectif : répondre aux nouvelles exigences de l’agriculture moderne.  En effet, les machines agricoles, et notamment les tracteurs, devenant de plus en plus robustes, il a fallu des systèmes de transmission et des pièces mécaniques capables de suivre et de s’adapter. À ces impératifs s’est également ajoutée l’évolution des normes et de la réglementation. Les fabricants ont dû s’y conformer pour garantir la fiabilité et la sécurité de leurs composants, dans des environnements agricoles toujours plus exigeants.  Améliorations en termes de matériaux et de conception, nouveaux alliages, revêtements de surface innovants, innovations en matière de robustesse et de résistance… Les chaînes de transmission et cardans agricoles évoluent pour maximiser productivité et durabilité, dans des conditions toujours plus intenses et variées.  Transformation des tracteurs agricoles : l’impact de cette évolution sur le secteur agricole Si cette évolution depuis 7 ans est marquante, c’est une tendance qui s’observe déjà depuis une quinzaine d’années. L’un des facteurs peut être le manque de main-d’œuvre agricole, donc le besoin de gagner en productivité grâce à des outils plus efficaces. Un autre facteur est la typologie des acheteurs : 20 % des acheteurs sont les CUMA (Coopératives d’Utilisation de Matériel Agricole) et les ETA (Entreprises de Travaux Agricoles). La montée en puissance des tracteurs de 150 CV et plus a permis une amélioration significative de la productivité dans le secteur agricole. De ce fait, les exploitations agricoles ont pu grandir et atteindre des tailles jusque-là inédites. Cependant, cette évolution a aussi des répercussions sur l’entretien des machines et sur l’environnement. Les tracteurs plus puissants nécessitent une maintenance plus régulière et plus coûteuse, et émettent plus de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques.  Rappelons aussi que l’état actuel des sols requiert une réduction du poids des engins pour éviter la compaction, alors que le poids moyen du tracteur a augmenté de 500 kg en 5 ans. Les fabricants doivent donc relever le défi de développer des tracteurs répondant aux besoins des agriculteurs tout en réduisant leur impact environnemental. L’évolution de la puissance des tracteurs agricoles n’a donc pas fini de nous surprendre. Cette tendance témoigne non seulement de l’engagement continu des fabricants à répondre aux besoins croissants du secteur agricole en matière d’efficacité et de productivité, mais aussi de l’expertise de partenaires tels que Integra®. Besoin de maintenance, de dépannage ou de supervision sur vos engins agricoles ? Faites appel à notre

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moteur cummins hydrogène

Vers une nouvelle ère : Cummins dévoile son moteur hydrogène de pointe

À une époque où les préoccupations environnementales prennent de plus en plus de place, Cummins, acteur majeur dans le domaine de la propulsion, franchit une étape décisive en dévoilant son dernier joyau technologique : le B6.7H. Votre partenaire INTEGRA® vous propose Zoom sur ce moteur hydrogène de pointe qui promet une avancée significative dans le domaine de la propulsion propre. Focus sur le constructeur Cummins Cummins est un fabricant américain renommé de moteurs, de groupes électrogènes et de technologies liées à la propulsion. Fondée en 1919 par Clessie Cummins et W.G. Irwin, à Columbus, dans l’Indiana, l’entreprise est réputée pour ses solutions d’énergie sur mesure qui alimentent une variété d’applications : camions lourds, équipements de construction, véhicules utilitaires, autobus et groupes électrogènes industriels.  Conscient des enjeux écologiques actuels, le groupe s’est engagé dans le développement de technologies plus respectueuses de l’environnement, notamment des moteurs à faibles émissions et des solutions de propulsion électrique et hybride. Il est d’ailleurs reconnu pour son innovation et sa recherche constante de nouvelles solutions répondant aux besoins changeants du marché tout en réduisant l’impact environnemental de ses produits.  Le moteur hydrogène : de quoi s’agit-il exactement ? Fonctionnement Avec le gaz à la place de l’essence, le moteur à hydrogène fonctionne comme un moteur à explosion, mais sans rejeter de CO2. L’hydrogène est stocké dans un réservoir à haute pression à bord du véhicule, puis injecté dans la chambre de combustion. L’hydrogène y est mélangé à de l’air et une étincelle est utilisée pour enflammer le mélange air-hydrogène. Lorsque ce mélange s’enflamme, il génère de l’énergie sous forme de chaleur, utilisée pour propulser le véhicule.  Le principal sous-produit de la combustion de l’hydrogène est l’eau, ce qui évite bien évidemment les émissions de gaz à effet de serre ou de polluants atmosphériques nocifs. Cependant, les moteurs à hydrogène peuvent tout de même produire de petites quantités d’oxyde d’azote (NOx) en raison de la haute température de combustion.  Importance du moteur hydrogène dans l’industrie Ce qui est sûr, c’est que l’hydrogène est en train de devenir un acteur majeur de l’énergie mondiale. En effet, les moteurs à combustion alimentés à l’hydrogène fournissent des solutions durables capables de répondre aux exigences des applications les plus difficiles. Ils permettent aussi de réduire les émissions de gaz à effet de serre de manière comparable aux piles à combustible, mais avec un coût initial inférieur.  De plus, le coût de production et d’achat de l’hydrogène vert devrait continuer à baisser à mesure que la technologie de l’électrolyse progressera et que les réglementations et incitations gouvernementales seront mises en place. Plus l’hydrogène deviendra abordable et disponible, plus le coût d’exploitation d’un véhicule à hydrogène diminuera, offrant une solution attrayante pour les entreprises qui cherchent à réduire les émissions de leur flotte de véhicules. Le moteur hydrogène de Cummins : une révolution technologique Les défis actuels de la propulsion Les défis actuels de la propulsion varient en fonction des technologies utilisées.  Pour les véhicules électriques à batterie, les principaux défis sont l’autonomie limitée, les temps de recharge prolongés, le coût initial élevé et l’infrastructure de recharge.  Les véhicules à pile à combustible et les moteurs à hydrogène à combustion sont confrontés à des défis similaires : des coûts élevés et une infrastructure de ravitaillement en hydrogène peu développée, ainsi qu’à la production d’hydrogène vert.  Enfin, les véhicules hybrides font face à des problèmes de complexité, de coût et de poids. Le plus grand challenge sera de rendre l’hydrogène aussi facilement disponible que le diesel, afin de commencer à faire une différence dans l’empreinte carbone. Les promesses de Cummins La dernière conception de Cummins, le nouveau moteur à hydrogène B6.7H, marque une avancée majeure dans l’industrie. Selon le constructeur, il permet un montage et un espace cohérents pour les carburants propres. Le bloc moteur principal reste le même, la culasse et le système de carburant étant les principaux changements. Les systèmes de transmission, de refroidissement et hydrauliques restent les mêmes, réduisant ainsi la complexité pour les fabricants d’équipements et leurs clients.  Le moteur à hydrogène B6.7H, d’une puissance allant jusqu’à 290 ch (216 kW) et d’un couple maximal de 1 200 Nm, bénéficie d’une technologie de pointe pour améliorer la densité de puissance, réduire les pertes par friction et améliorer l’efficacité thermique.  Un autre avantage du B6.7H est son fonctionnement nettement plus silencieux qu’un moteur diesel. Ce qui le distingue également, c’est son adaptabilité sans pareille : il peut être aisément connecté aux équipements conventionnels tels que le système de refroidissement, la transmission et le système hydraulique, sans nécessiter d’adaptation particulière. De plus, les pratiques et les coûts de maintenance sont comparables à ceux des moteurs diesel. Il s’intégrera donc sans friction aux réseaux et pratiques de l’industrie actuelle. Moteur hydrogène VS moteur électrique : deux solutions prometteuses Dans le domaine de la mécanique industrielle, le moteur hydrogène se révèle donc comme une solution très prometteuse. Mais, le développement d’une infrastructure adéquate pour la production et la distribution de l’hydrogène reste encore pour le moment un défi.  Le moteur électrique se positionne alors comme une bonne alternative puisqu’il bénéficie d’un réseau d’infrastructures déjà bien établi, mais surtout, il permet à la fois de réduire l’empreinte écologique et d’augmenter l’efficacité énergétique des machines. Reconnu également pour sa simplicité de conception et sa faible maintenance, il offre une solution à la fois fiable et propre.  Même s’il est vrai que son impact environnemental est souvent discuté en raison de la production et du recyclage des batteries, il faut reconnaître que les avancées technologiques dans ce domaine sont nombreuses. C’est d’ailleurs pourquoi le moteur électrique est toujours actuellement largement adopté dans l’industrie.  Grâce à sa polyvalence, sa puissance et sa compatibilité avec les équipements existants, le moteur hydrogène B6.7H de Cummins s’impose comme une solution incontournable pour les industries soucieuses de réduire leur empreinte carbone tout en maintenant leur efficacité opérationnelle. Dans cette optique, Integra® se positionne également comme un partenaire engagé envers l’environnement. En proposant des pièces durables et des moteurs électriques, Integra® s’inscrit dans

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